Guillaume Muller, planneur stratégique et associé de l’agence Sidièse, en charge de l’innovation, avance l’idée, dans un article de l’ADN, que la vie sur Terre, comme n’importe quel autre produit ou service, mérite une belle campagne de communication positive.

 

D’après lui, les grands récits fictionnels, donc la communication, ont donné un horizon aux humains et une raison de vivre. Les communicants doivent de nouveau, selon lui, reprendre leur stylo, imaginer une copie stratégique pour le monde, et agir : « On peut, on doit s’auto-convaincre jour par jour qu’on va aider à sauver l’humanité, à créer les hiérarchies imaginaires qui vont le faire » écrit-il.

 

Partager du positif

 

Derrière cette idée aussi farfelue qu’utopique, il y a évidemment la nécessité de remettre l’humain au centre de la communication et donc des messages des marques. Et cette ambition-là est belle et mérite effectivement une prise de conscience collective. Laissons aux médias traditionnels et sensationnalistes le soin de publier ce qui va mal et permettons-nous, nous, les communicants, d’aller chercher le positif et de teinter les récits des marques et d’autres organisations d’une palette de couleurs vives qui montrent que la vie mérite d’être vécue. Rien à voir avec la méthode Coué.

 

Il s’agit de « changer de perspectives pour parler des problèmes du monde » comme le dit en introduction Positivr.fr, un des sites qui « déniche et partage des initiatives positives, des causes inspirantes, des innovations prometteuses, des artistes talentueux et des actus dans l’air du temps ». Voilà un vrai programme de salubrité publique.

 

L’événement démontre sa capacité à tisser du lien social

 

Plutôt qu’une grande campagne massive de promotion de la vie, mettons-nous plus de vie dans tout ce que nous faisons, nous agences d’événements. La publicité de masse est morte (Désolé, Guillaume Muller !), agissons sur les communautés, ces groupes de personnes qui sont unis par un point commun : une passion, un intérêt, un mode de vie, une expérience, un lieu… Et pour faire passer un peu de vie au sein de ces communautés, rassemblons-les ! S’il y a une plateforme, un outil qui a déjà démontré qu’elle sait tisser du lien social, c’est bien l’événementiel.

 

Alors oui, les communicants peuvent sauver le monde, mais en injectant de la vie par petites touches, localement, en live ! L’événement transforme, car c’est dans son ADN de faire vivre une expérience qui sort de l’ordinaire aux personnes qui se réunissent, quelles qu’en soient les raisons. Et, pour aller dans le sens de Guillaume Muller, l’événement sauvera l’humanité, même si ça prendra un peu de temps…

 

Team GDEV – Décembre 2019