LES ÉVÉNEMENTS

Le lieu peut-il l’emporter sur le concept ?

C’est clairement une des expressions à la mode du secteur événementiel actuellement : la « festivalisation » des événements serait la panacée et permettrait de renouveler l’expérience du participant.

Ça n’est pas faux…

La « festivalisation » des événements ou la quête de nouveaux formats

 

C’est clairement une des expressions à la mode du secteur événementiel actuellement : la « festivalisation » des événements serait la panacée et permettrait de renouveler l’expérience du participant.

Ça n’est pas faux…

 

Avec l’émergence de nouveaux concepts, on pense avoir trouvé la clé du succès. C’est peut-être vrai. L’agence événementielle américaine Maritz Global Events a essayé de théoriser la « festivalisation » des événements dans un article (en anglais) paru sur Event Manager Blog. Très intéressant.

 

Renouveler formats et contenus

Dire que l’événement subit une transformation est un euphémisme. Pour continuer à attirer et/ou séduire ses participants/visiteurs/congressistes, un organisateur, une marque, une entreprise doit effectivement en renouveler le format et le contenu. Et quand on jette un coup d’œil sur des formats et des contenus qui fonctionnent, le festival est un cas d’école.

 

 

 

 

Un événement plus décloisonné

 

Quatre particularités peuvent effectivement inspirer :

 

1- un contenu riche et varié : jusqu’à proposer, au même moment, plusieurs offres aux visiteurs : leur donner le choix est primordial. Certains peuvent aller se restaurer, quand d’autres écouteront un key speaker, alors que d’autres encore visiteront une expo… Qui dit variété de choix, dit grande liberté du visiteur, ce qui peut faire peur…

 

2- des têtes d’affiche et des découvertes : l’éclectisme est de mise. Si on projette ça dans le milieu certainement moins rock des entreprises et des marques, on peut évoquer la nécessité de montrer ce qui se fait de bien aujourd’hui avec les innovations qui impacteront demain,

 

3- une production sans faille : un public de festival est passionné et exigeant et ne tolèrerait pas assister au spectacle dans de mauvaises conditions,

 

4- un public ouvert : on ne segmente pas dans un festival. C’est aussi ce qui fait la richesse de la rencontre. Dans les événements d’entreprise, pourquoi ne pas mélanger collaborateurs internes, clients, fournisseurs et influenceurs autour d’un même programme, alors que la règle est souvent de réunir un seul type de public ?

 

Qui dit festival, dit événement décloisonné, voire hybridé, où l’accueil et la satisfaction des publics est une priorité absolue. En ce sens, la « festivalisation » des événements est une excellente nouvelle, car elle rappelle cette nécessité. Mais une chose est sure, l’émergence de formats innovants démontre que la chaîne de valeur de l’événement cherche à produire de la nouveauté. Et ça, c’est réjouissant.

 

Team GDEV – Juin 2019