Voyons comment le couple « prise de risque & éthique » peut être source de performance, en 1 exemple et 3 contextes.

 

L’exemple

 

Au printemps 2018, le DG du Groupe Bodet, société spécialisée dans la mesure et la gestion du temps, fait une bienveillante confession à Sylvie Thomas, DG de l’agence Gens d’Événement : « Je vous fais confiance ».

La mise en scène des moments forts du rassemblement des 600 salariés, à l’occasion des 15 ans de l’entreprise, a produit une onde de choc positive interne grâce à 2 facteurs :

– le client et l’agence avaient une confiance mutuelle maximale et un respect réciproque, avec l’acceptation de prendre un risque sur un format volontairement disruptif,

– le travail de co-construction avec le client a été très efficace.

Oui, la prise de risque avec une éthique réciproque paie.

 

La prise de risque est une manière de se démarquer, dans 3 contextes :

 

Dans le contexte managérial

 

Manager, c’est prendre le risque de confier une mission à un partenaire et, en fonction des résultats, d’étalonner les comportements et d’imaginer la suite de l’histoire. En événementiel, pour gravir les échelons, les équipes doivent accepter des missions de plus en plus complexes. Et plus la confiance s’instaure, meilleurs sont les retours, dès lors que chaque partie respecte l’autre, en toute transparence et bienveillance.

 

Dans les actes d’investissement

 

Investir et s’investir au regard de la prise de risque reste toujours un saut dans le vide. À l’image, par exemple, d’un événement propriétaire où personne ne sait, malgré toutes les études possibles, si le succès sera au rendez-vous.

 

Dans la relation client-agence

 

Comment un responsable de la communication d’une multinationale de 200.000 personnes ou d’une institution publique nationale peut-il avoir une idée du quotidien d’une agence de moins de 50 salariés et réciproquement ?

Se concentrer sur le projet et rien que le projet permet de surmonter les différents points de vue et transformer positivement la relation. Le prérequis : établir les bases d’une collaboration fluide et constructive.

 

Finalement, oser prendre un risque en équipe, avec éthique, peut s’avérer bien plus productif qu’une démarche client-agence-fournisseurs classique. Cela revient à oser concevoir ensemble un événement qui casse les modèles traditionnels et en assumer le résultat quel qu’il soit. Tout le monde gagne en sérénité et peut se concentrer sur la satisfaction des objectifs et donc la performance.

 

Gilles, Gens d’Evénement –  Avril 2019